Apprendre à faire de la voile grâce à ces astuces

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Souvent considérée comme un sport nautique, la voile est aussi un loisir. En effet, au même titre que le surf ou le catamaran, le bateau à voile fait l’objet de nombreuses compétitions dont celles organisées par la Fédération française de voile (FFVoile). Du fait des exigences de la discipline, l’architecture du monocoque varie en fonction des utilisations. Les bateaux de plaisance ou de luxe sont traditionnellement composés de bois tandis que les voiles de sport sont fabriqués en plastique avec une technologie de pointe à bord. En outre, le principal atout du voilier est sa réactivité au vent. Ainsi, pour tous ceux qui souhaitent s’initier au pilotage d’un voilier, il existe certaines astuces pour bien commencer et se laisser porter.

Les règles de base à retenir

Semblable à tout navire à voile, le vent est un élément crucial dans la navigation. La vitesse à laquelle le vent souffle ainsi que sa provenance vont définir votre orientation et votre allure. Par conséquent, la maîtrise du vent est un prérequis dans votre apprentissage. En règle générale, il faut toujours faire en sorte d’avoir le vent à droite du voilier, d’où l’expression « tribord amure ». L’amure constitue ici la partie du bateau qui fait face au vent en premier. Ensuite, il faut savoir situer son voilier par rapport au vent, ou en un mot : l’allure (près, travers, largue, vent arrière). L’avantage avec le voilier est qu’il permet de réaliser des réglages minutieux des voiles à l’aide des écoutes ou les cordes sur lesquelles tirer afin de changer de bord. En définitive, parcourir les mers et les océans à bord d’un bateau à voile requiert certaines connaissances. Autant s’adresser à des personnes expérimentées pour vous former, ce en vous rendant par exemple sur www.profil-voiles.fr.

Le langage du marin

S’orienter par rapport à une brise de vent est une chose, mais connaître chaque partie de votre voilier en est une autre. Les bases de votre formation ou de votre apprentissage concerneront tous les instruments à votre disposition pour arriver à bon port. De plus, le jargon utilisé par les marins peut être un réel challenge. Il existe un vocabulaire propre pour désigner quasiment tout ce qui se trouve sur votre voilier. En l’occurrence, ce qu’on s’attendrait à être les cordes sont en réalité les drisses pour hisser les voiles. Néanmoins, une fois ces connaissances acquises, vous et votre équipage pourrez travailler en coordination parfaite. Certains sites internet proposent un petit guide lexical pour vous retrouver dans cette myriade de nouveaux mots. Cela vous sera d’une grande aide afin de vous familiariser avec le voilier et ses contours. Une fois de plus, le recours à un connaisseur est fortement recommandé. En effet, il n’en va pas uniquement des normes de sécurité, mais vous recevrez également un encadrement de qualité pour ne rien laisser au hasard.

L’équipier idéal pour votre apprentissage

Nombreuses sont les méthodes pour apprendre la pratique de la voile. Toutefois, il peut arriver que quelques-unes de ces méthodes puissent s’avérer plus efficaces pour vous que d’autres. D’un côté, vous pouvez vous lancer dans une traversée à bord d’un voilier en cobaturage (similaire au covoiturage, mais en bateau) ou en bateau-stop. Cela vous permet de vous immerger directement dans la pratique sous les directives du capitaine. Écoute et communication seront les mots d’ordre. D’un autre côté, apprendre à faire de la voile avec vos amis peut vous être bénéfique. Les interactions entre membres de l’équipage seront plus fluides, ce qui vous permettra d’acquérir plus rapidement les réflexes à bord du voilier. Certes, l’intervention d’un moniteur dans un club ou une association de sport nautique est une autre option, mais gérer un grand nombre d’apprenants n’est pas toujours évident ni pour vous ni pour celui-ci.

Les secrets du bon barreur

Bien que ne nécessitant pas un permis, être à la barre d’un voilier requiert quelques leçons de conduite. Il vous faudra, notamment, vous pencher sur votre embarcation ainsi que sur les manœuvres. Aussi emblématique que le créneau, l’empannage est celle qui est la plus redoutée par les débutants. Cette dernière consiste à virer de bord tout en ayant un vent arrière. Les risques que la bôme tourne trop vite si elle est mal contrôlée sont grands. Le virement lof pour lof nécessite aussi une synchronisation avec les équipiers qui vont s’atteler à l’écoute afin de gérer les voiles. Quant au barreur, il faudra donner un coup de barre assez conséquent pour contrer le changement brusque d’amure. En outre, il y a également les manœuvres de port, qui constituent le plus facteur de collision de bateaux. Avec une surface parfois très limitée sur le quai, chaque déplacement doit être calculé. D’autant plus que les méandres du vent peuvent venir compliquer votre tâche. L’idéal serait de vous exercer en pleine mer avant de vous attaquer au parking.